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Art content pour rien
2 février 2010

La phalange dessinant le contour d'un édifice

La phalange dessinant le contour d'un édifice stable.
S'arrête devant le point. Voilà l'interrogation.

Trouver le nominatif de ce début de lettre m'est impossible.
Je resterai peut-être sur le " Cher Jeune Homme". Te dire, j'y pense depuis un long moment.
Pourquoi? Pour me livrer à toi - principal concerné -
Cette lettre, c'est un jaillissement, et une pulsion.
Berlin, Paris, Nice , les destinations, les allées venues, les aléas ….
L'interrogation, se transforme en point virgule ….une réflexcion sur un présent continu qui s'enfile.
Des pulsions, des rêves, des angoisses et négations…un tout rassemblant un temps.
Fuir est le plus facile mais seulement le fil de la pensée le permet.
Le fil du labyrinthe de Thésée, pouvons nous , nous y accrocher ?
Etre dans un film, dans ton film, croire à ton film? À une immense bobine qui se déroule sur le même tempo.
Les évènements sont d'une logique inévitable , avec ce recul ils défilent montrant un passé. Je n'aime pas le passé.
Les actions de la narration. Le je du jeu de dé terminé , indéterminé. Les maux ou mots s'entrechoquent , la peur et le jeu de l'acteur. Les deux phénomènes aimantés de la vie.
Trois moments, la pensée dans son esprit…l’étrange sensation quelle tourne mais les mots ne peuvent s’y stabiliser bien que juste l’émotion s’y dégage. Deuxième moment  est la parole…on essaye d’accoler ces mots les uns à côtés des autres …on dira alors que l’on a formé cette femme humide : la phrase mais l’émotion s’échappe d’un coup…on a peut-être parlé  trop vite …le troisième est l’écriture…où l’émotion se lie à un agencement de mots réfléchis qui sont réinterprétés par l’autre par toi ? La confusion au final à gagné…
Le film rassemble alors l’écriture et le rêve métonymie d’une réalité …. 
Mon cher damoiseau, du haut de tes grandes mesures, il s’agit de la danse, il s’agit des court-circuit…j’esquisserai un sous rire …il est ce qu’il est, tu le connais…je ne sais que choisir.
Pendant cette absence, les mots nous ont asphyxié et je suis partie en me taisant , je les ai donné à un autre.
Voilà qu’ils reviennent pour fermer la boucle ? le circuit et la danse se relance dans un temps imparti.
Je ne suis ailleurs, je ne sais pas encore où…je sais que cet accident, nous a seduit, on s’est entremelé dans ces fils et maintenant ?
J’appuis le point virgule du bout de ma phalange , je nous souhaite peut-être une vie excitante, d’une vitesse refroidissante ?
Le sec et l’humide devenant automates, nous les pantins, manger, vomir, dormir et aimer…
Nous savons tout deux que nous avons su nous articuler.
Je t’écris dans ce jeu d’écriture, c’est violent et pour toi ? mais attention ce n’est qu’un jeu comme les deux premiers mois.
Un jeu qui pourrait durer une vie comme un trait lasse lent et étiré.
Dans un bruit face au sourd, je souhaite un silence comme une respiration. Doit-elle être la notre ? 
Je finirai avec une formule mathématique, synthétique et mécanique, qu’ un et un ne doivent plus faire un… 
Je ne dirai pas le mot, mais il s’est enfuis ou enfouis, peut-être déterritorialisé, va t il se relocaliser ?…

 

Blondeau Diane, 3e année, villa arson

Sujet: écrire une lettre à un homme anonyme.

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